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Dette argentine et fonds "vautours"

Le feuilleton de l' été n' a pas encore pris fin. Le psychodrame argentin se poursuit donc faisant planer sur le pays un risque sévère de cessation de paiement. 

Une certaine presse bien pensante défend avec opiniâtreté nos pauvres amis argentins contre ces fameux fonds dit vautours. Cette appellation peu flatteuse leur est accolée faute pour eux d' avoir accepté une décote de leur créance de 70%. 
Au titre de ce que ces fonds n' ont fait que racheter des titres de créance, ils devraient accepter la décote consentie par 99% des autres créanciers. Il en va de l' intérêt général de l' État argentin, de l' économie de cette partie du monde...
Quel créancier normalement constitué accepterait une décote de 70% ? 
Que la finance institutionnelle diverge de la finance personnelle s' entend aisément. 
Mais qu' un État passe son histoire à emprunter partout en ayant de négocier une réduction de sa dette ne semble pas être une attitude saine. 
D' autant que si l' on peut pardonner à un pauvre consommateur profane d' avoir pris hasardeusement un crédit, semblable mansuétude est difficile à accorder à un État sensé être conseillé par les plus fins esprits du pays. 

 

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