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Un manque dramatique d'investissements à l'export

En 2014, 37% des entreprises ont bénéficié d’aides publiques à l’export contre 23% dans les résultats en 2012. La question du ciblage reste pourtant entière : 2/3 des petites entreprises n’y ont pas recours.

En revanche, seulement une entreprise sur trois investira davantage à l’export en 2015. C’est plus que la part d’entreprises souhaitant investir sur le territoire français (une sur cinq) mais cela reste limité. Parmi les secteurs où la dynamique d’investissement export sera la plus forte, on retrouve l’industrie automobile, l’agroalimentaire et les services.

Au-delà de simples transactions, parfois risquées, l’export est aussi l’occasion d’innover en s’exposant à de nouveaux consommateurs et de nouvelles habitudes de marchés. Sa pérennité nécessite d’investir en recherche et développement, parfois d’ouvrir une filiale, ou de s’associer à des partenaires étrangers. Malgré des intentions bien orientées pour 2015, il faut déplorer la timidité des entreprises : un exportateur sur trois a déjà décidé de ne pas investir à l’export en 2015.

L'extrême frilosité des établissements bancaires n'y est pas étrangère.

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