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La Suisse déclare la guerre

La Banque nationale suisse est critiquée pour sa décision d'abandonner le cours plancher du franc suisse. Mais elle ne pouvait continuer d'accumuler des euros. Et il faut souligner l'innovation de taux d'intérêt négatifs, qui contraint le capitalisme à une inversion complète de ses valeurs                

Les limites des pouvoirs d'une banque centrale? Une Banque Nationale Suisse (BNS) ayant perdu sa crédibilité? Toujours est-il que la suppression du cours plancher de 1.20 sur la parité euro/franc suisse, ayant propulsé la monnaie helvétique de 40% contre l'euro et de 15% vis-à-vis de 150 autres devises mondiales, a semé la terreur parmi les spéculateurs. Des 25 millions provisionnés chez Swissquote, aux 150 millions perdus par Deutsche Bank, en passant par Global Brokers en Nouvelle Zélande contraints de fermer boutique.

Ou encore FXCM - ayant bénéficié d'un volume record de 1.4 trillions de dollars de transaction changes au trimestre dernier - et qui a subi en fin de semaine dernière une perte de 225 millions de dollars et vu son action en bourse s'effondrer de 85%. Autant de victimes collatérales de cette BNS ayant désormais décidé de faire chèrement payer les spéculateurs et les investisseurs - en mal de « valeurs refuges » - qui étouffaient littéralement la banque centrale. Au gré de ses interventions répétitives visant à enrayer l'appréciation de sa monnaie, n'avait-elle pas gonflé son bilan qui atteint désormais près de 85% du P.I.B. helvétique ?

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150119trib2c256fd17/la-suisse-declare-la-guerre.html

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