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Dette grecque : «L'Allemagne veut se tailler un empire économique sans en supporter le coût»

Comment les gauchistes justifient que la Grèce n'honore pas ses dettes :

INTERVIEW

Pour Kostas Vergopoulos, professeur à l’université Paris-VII, en mettant fin au régime en faveur des banques grecques, la BCE se range du côté d'Angela Merkel et met le nouveau gouvernement d'Aléxis Tsípras dans une position impossible.

 

Stupeur et tremblement à Athènes. La Banque centrale européenne (BCE), qui refuse tout ajournement de la dette grecque, a en effet annoncé mercredi soir la fin d’un régime de faveur qui permettait aux banques grecques de se refinancer auprès d’elle. Elles pouvaient jusque-là fournir, comme garanties des obligations émises par Athènes, des titres de moindre qualité que ceux que la BCE accepte normalement. La BCE prive ainsi les banques grecques d’un canal de financement. Dès le 11 février, elles ne pourront compter que sur l’aide d’urgence en liquidité de la Banque nationale grecque. Kostas Vergopoulos, professeur émérite d’économie à l’université Paris-VII, revient, pour Libération, sur une décision très politique.

http://www.liberation.fr/economie/2015/02/05/dette-grecque-l-allemagne-veut-se-tailler-un-empire-economique-sans-en-supporter-le-coup-minimum_1196278

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