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A qui profitent les accords de libre-échange ?

Le 11e round de négociations sur l’accord de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne vient de s’ouvrir à Miami. Le dossier parait bloqué mais ce n’est pas le cas dans d’autres zones géographiques comme l’Afrique ou le Pacifique, où des accords de ce type viennent d’être signés.

 

S’il est un sujet qui oblige à employer le mode conditionnel, c’est bien le TTIP, le projet d’accord de libre échange transatlantique entre les Etats-Unis et l’Union européenne. 11 rounds de négociations à ce jour et pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Les commentateurs en sont réduits aux supputations : les discussions, comme celles qui viennent de s’ouvrir à Miami, se déroulent depuis le début à huis clos.

Ce manque cruel de transparence n’est pas pour rien dans la montée des mobilisations contre ce projet. Ainsi en Allemagne, où ils étaient au moins 100 000 à manifester il y a 10 jours dans les rues de Berlin.

Mais l’opacité n’est pas la seule cause du rejet : les opposants au TTIP redoutent une déréglementation généralisée, au profit des multinationales.

 

La signature d’accords de libre échange, sur des zones de plus en plus vastes, ressemble pourtant à un processus irrésistible. Le 5 octobre dernier, les Etats-Unis, le Japon et dix autres pays de la zone Pacifique signaient le TPP, le Trans-Pacific Partnership (voir photo) : un accord représentant - c’est en tout cas ainsi qu’il est vendu-  40% des échanges mondiaux.

Le 10 juin, ce sont 26 pays d’Afrique qui donnaient le coup d’envoi de la plus vaste zone de libre échange du continent : le TFTA pour Tripartite Free Trade Area.

 

Comment comprendre la multiplication de ces traités ?

 

N’offrent-ils pas au moins autant d’avantages que d’inconvénients ?

 

A qui profitent les accords de libre échange ?

Jean-Marc Siroën, économiste, professeur de sciences économiques à l’Université Paris Dauphine
Aurélie Trouvé, ingénieur agronome, économiste, co-présidente du Conseil scientifique d’Attac
Hervé Guyader, avocat au Barreau de Paris, Président du Comité Français pour le Droit du Commerce International

 

http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-a-qui-profitent-les-accords-de-libre-echange-2015-10-20

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