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Le Traité transatlantique ou l'opportunité du choix pour les consommateurs

Ma dernière contribution publiée aux Echos

 

À l’heure où s’ouvre le 13ème round des négociations sur le TTIP à New-York, le Président Obama en a profité pour organiser une tournée européenne axée, en grande partie, sur la promotion de ce traité. Il faut rappeler que ce traité vise à proposer un choix.

Les questions restant en suspens ne manquent pas ; il en est du règlement des conflits, puisqu’il n’est plus question d’arbitrage, entre investisseurs et États, des appellations d’origine, des marchés publics, des normes… Chaque point se voit décrié comme attentant gravement au modèle européen.

"Une tendance tristement française"

Ainsi, l’arbitrage est censé être antidémocratique. Les appellations d’origine française sont refusées par les Américains qui vont demain produire champagne, pomerol et corton. Les marchés publics vont s’ouvrir aux Américains, à leur vision libérale de l’économie et vont donc être détruits ; pire si les Américains ont le droit de venir capter les marchés publics européens, l’inverse sera exclu. Quant aux normes, leur harmonisation va se traduire par leur affaissement

Ceux qui délaissent les éléments techniques pour prendre de la hauteur stratégique imaginent que ce Traité transatlantique (TTIP ou TAFTA) ne sert aux États-Unis que de moyen, avec le traité transpacifique, pour contrarier l’irrésistible ascension de la Chine, voire de la Russie avec lesquels le commerce serait naturellement bien plus vertueux.

L’ensemble de ces éléments n’est révélateur que d’une tendance tristement française qui conduit une certaine partie de la gauche à imposer un diktat qu’elle juge adéquat et contre lequel tout argumentaire est réfuté à la manière d’un Finkelkraut expulsé de la place de la République.

Une guerre idéologique au cœur du traité

Personne n’a oublié José Bové qui refuse de manger McDonald's, c’est son choix le plus strict, mais qui ne cesse d’œuvrer pour interdire ces restaurants. Contre ce sectarisme d’un autre âge, une approche libérale du commerce international conduit simplement à laisser le choix au consommateur. Prétendre qu’il n’est pas suffisamment informé et qu’il faille le défendre à l’heure des réseaux sociaux omniprésents et autres chaines d’informations en continu ne vise qu’à lui ôter ce choix

 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-156458-le-ttip-ou-la-possibilite-dun-choix-1217220.php?YkjXerIrtjXZpCM6.99

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