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  • Azevêdo fait état d’une forte détermination dans les discussions sur le programme de travail de Doha

    À une réunion de tous les Membres qui s’est tenue le 29 janvier, le Directeur général, Roberto Azevêdo, a indiqué que cette première semaine de négociations intensives en vue de convenir d’un programme de travail sur les questions restantes relevant du Programme de Doha pour le développement avait permis de bien progresser et que les Membres faisaient preuve d’une forte détermination.

    Le Directeur général a lancé ce processus intensifié à une réunion ouverte de tous les Membres, le 21 janvier.

     

  • L'Allemagne doit-elle vraiment des réparations de guerre à la Grèce ?

    En entamant son mandat par la visite du site d'un massacre nazi, Alexis Tsipras a relancé indirectement la question des réparations. Voici un point sur les arguments des uns et des autres.

    Dans les discussions très serrées qui vont s'ouvrir entre le nouveau gouvernement grec et les Européens, toutes les cartes seront importantes. Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre hellénique, n'a pas manqué, dès son premier jour aux commandes du pays, de rappeler qu'il en avait une dans la manche qui pourrait s'avérer délicate pour l'Allemagne.

    Visite symbolique

    Le premier acte officiel du nouveau Premier ministre a en effet été de se recueillir sur le site de Kaisariani. C'est là que, le 1er mai 1944, 200 résistants grecs avaient été fusillés par l'occupant allemand en représailles à l'assassinat d'un général de la Wehrmacht quelques jours plus tôt. Cette visite est d'emblée une pierre dans le jardin de Berlin.

    Car, en rappelant les malheurs de la Grèce pendant l'Occupation - qui y fut une des plus sévères d'Europe -, Alexis Tsipras rappelle indirectement l'existence d'un dossier toujours ouvert : celui des réparations de guerre promises à la Grèce par l'Allemagne après sa défaite, et jamais payées.

    L'occupation

    Quelles sont les revendications grecques ? La Grèce a été occupée d'avril 1941 à octobre 1944. Certaines régions de Crète ont été tenues par les Allemands jusqu'à l'armistice du 8 mai 1945.

    La particularité de cette occupation est sa violence. Très tôt, la résistance grecque, notamment celle de l'EAM, émanation du parti communiste, a libéré des régions entières et les Allemands ont dû mener une guerre quasi ininterrompue afin de reprendre ces poches de résistances. La répression a été particulièrement sanglante.

    Les massacres de villages entiers ont été monnaie courante en Grèce: près de 900 ont été dénombrés. Les noms des "Oradour-sur-Glane" grecs sont innombrables : à Kalavyrta, 700 victimes; à Komeno, 317; à Distomo, 218; à Klissoura, 246... En tout, 70.000 personnes ont été tuées par les Allemands.

    Par ailleurs, la Grèce a été mise en coupe réglée pour participer à l'effort de guerre nazi. La population a été soumise aux pires privations. L'inflation et la famine ont suivi. La faim aurait fait 300.000 morts. Le bilan de la guerre est de 600.000 morts, soit 8 % de la population de 1940*. Le traumatisme restera longtemps dans les esprits helléniques.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150201trib7bd9c5aa5/l-allemagne-doit-elle-vraiment-des-reparations-de-guerre-a-la-grece.html