Failles dans la lutte contre la corruption transnationale en Argentine
A l’occasion de la publication de son rapport sur la mise en œuvre par l’Argentine de la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales, l’OCDE remarque de sérieuses lacunes de la part des autorités argentines.
Le Groupe de travail a publié son rapport sur la mise en œuvre de la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales et de ses instruments connexes, en Argentine.
L’Organisation remarque à cet égard de sérieuses lacunes de la part des autorités argentines, qui ne se sont en effet toujours pas dotées de lois réprimant les entreprises qui versent des pots-de-vin à l’étranger et poursuivant l’auteur de corruption à l’étranger.
Les enquêtes en la matière souffrent également de nombreux retards, tandis que le système judiciaire argentin n’est pas exempt de liens entre pouvoir exécutif et juges et procureurs.