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La Grèce se dirige vers de nouvelles législatives le 25 janvier. Le favori, Alexis Tsipras, de la coalition de la gauche radicale, fait sursauter la presse en Europe du Nord, notamment en Allemagne.
Le pays, chantre de la rigueur, voit d'un mauvais oeil l'arrivée possible d'un dirigeant pouvant décider la fin des réformes et le retour aux politiques financières généreuses qui ont provoqué la crise grecque.
Sans que cela soit une surprise, la Cour fédérale de New-York, le 23 décembre, a confirmé un jugement contraignant les autorités argentines à révéler à leurs créanciers leurs différents actifs.
Cette décision confirme "dans tous ses aspects" un jugement de 2013 du juge Griesa.
Il est toutefois indiqué que l'Argentine, Etat souverain (même s'il est mal dirigé depuis...) a le droit d'être traitée "correctement et amicalement".
Les altermondialistes nous diront que le Grand capital a eu la peau de la pauvre argentine.
Les autres rappelleront que tout crédit doit être remboursé.
L'un des principaux reproches adressés au traité transatlantique est qu'il ne serait pas équilibré et ne viserait qu'à protéger et développer les intérêts américains.
Juridiquement, cette notion d'équilibre, d'égalité entre les cocontractants se nomme principe de réciprocité.
Il consiste à n'ouvrir son marché intérieur à un pays étranger qu'à la condition que celui-ci fasse de même et vous ouvre son marché.
Principe très théorique, il est ardemment défendu par la France dans le cadre de ces négociations transatlantiques alors que d'autres puissances européennes (UK, Allemagne) restent très en arrière.
Pourquoi ?
Voici mon dernier article paru ce matin aux Echos