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  • La Chine cherche désespérément à faire vivre le concept - vide - de BRICS

     

    Voici ce que l'on peut lire sur le site http://french.cri.cn/621/2015/02/04/641s420438.htm

    Sous le titre

    La partialité de l'Occident envers les BRICS reflète une pensée à somme nulle (COMMENTAIRE)

    Le propos vise à critiquer le fait que les occidentaux, dont la France se moque des BRICS.

    C'est oublier que l'acronyme BRICS a été créé par la Bane d'affaires américaine Goldman Sachs pour faire du marketing et de l'argent ! Les BRICS ne reposent sur aucun fondement économique commun, ni culturel ou civilisationnel.

    Pour le plaisir, voici ce qu'ils en disent :

     

     

    Le thème des perspectives des pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a été vigoureusement repris ces derniers mois par certains médias occidentaux, qui ont dressé un tableau sombre de l'évolution des BRICS, voire pronostiqué une désintégration du bloc.

    Ce jugement ne reflète rien d'autre qu'une pensée à somme nulle en Occident, qui a manifestement omis plusieurs facteurs clés.

    Les médias occidentaux ont mis l'accent sur les difficultés écomoniques des pays des BRICS, sans toutefois faire la distinction entre le cycle de croissance et la mégatendance.

    Au cours des six derniers mois, les prix des produits de base ont plongé, la Réserve fédérale américaine a mis fin à l'assouplissement quantitatif, et la demande extérieure est restée morose. Ces facteurs ont eu des impacts négatifs sur certains pays des BRICS.

    Cependant, ces difficultés économiques ne doivent pas servir d'excuse aux médias occidentaux pour tourner le dos aux faits suivants:

    La croissance économique dans les économies développées s'est élevée en moyenne à environ 4% entre 2007 et 2013, tandis que celle des pays des BRICS a atteint 37%.

    En 2014, l'échelle économique des BRICS pouvait presque égaler celle de la plupart des pays industrialisés du G7, et la Chine a contribué à elle seule à 27,8% de l'économie mondiale.

    En d'autres termes, les économies émergentes ont constitué une force motrice majeure pour la croissance économique mondiale à un moment où les pays occidentaux s'enfonçaient dans la récession.

    L'actuel recul accusé chez les BRICS ne signifie pas une inversion de la tendance positive globale de leur croissance, car ces économies sont résilientes et ont suffisamment d'espace pour s'ajuster, compte tenu de la population du bloc qui compte plus de 40% du monde, de son territoire qui occupe plus de 26% de la Terre, et de son PIB qui représente plus de 20% de la totalité planétaire.

    Les médias occidentaux ont également ignoré les réformes internes dans les pays des BRICS et la complexité de la situation économique mondiale.

    Sur fond de turbulences économiques, les pays des BRICS procèdent à des réformes structurelles pour promouvoir la croissance et réduire la dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs, tout en cherchant à augmenter la demande intérieure, améliorer les infrastructures, renforcer la connectivité régionale, et promouvoir les échanges commerciaux et la coopération financière.

    Ces efforts apporteront des bénéfices, non seulement pour les BRICS mais aussi pour les pays occidentaux.

    Les critiques des médias occidentaux concernant le manque de solidarité des BRICS suite aux divergences en leur sein ne tiennent pas debout.

    A l'ère de la mondialisation, au lieu de faire obstacle à la coopération, les différences peuvent devenir un avantage dans la coopération gagnant-gagnant, vu la complémentarité des économies. On a pu constater le fait que les BRICS et les pays occidentaux ont également mené une coopération mutuellement bénéfique.

    Les interactions entre l'Occident et les pays émergents ne devraient en aucun cas être un jeu à somme nulle, et il n'est donc pas sensé de diaboliser le bloc.

    Depuis la crise financière mondiale en 2008, les économies majeures, malgré leurs différences idéologiques, ont lancé des programmes de sauvetage et des politiques macroéconomiques coordonnées.

    Dans cet ordre d'idée, ce n'est qu'en se ralliant qu'on peut surmonter les moments difficiles. Le monde aura un meilleur avenir si l'Occident abandonne sa pensée à somme nulle et poursuit une approche gagnant-gagnant avec les économies émergentes.

  • Chine : la campagne anti-corruption s’attaque aux banques

    Après le secteur pétrolier, ou encore la télévision d’Etat, la campagne anti-corruption, engagée par les autorités chinoises, s’étend désormais au secteur de la finance. Le pouvoir en place à Pékin vient de frapper à trois reprises en l’espace de quelques jours. Mais, derrière cette volonté affichée, depuis deux ans, par le président Xi Jinping de mettre fin à certaines pratiques, c’est aussi un certain nombre de règlements de comptes politiques qui sont à l’œuvre.

    Mercredi 4 février, l’ancien vice-président de la Banque de l’agriculture de Chine (BAC), l’une des quatre principales banques chinoises, a ainsi été condamné à la prison à vie par un tribunal de Nankin, capitale de la province du Jiangsu (est).

    L’intéressé, Yang Kun, était accusé d’avoir abusé de sa position à la direction de l’établissement (entre 2005 et 2012) au profit d’entreprises et d’individus en échange d’un total de 30,8 millions de yuan de pots-de-vin.

    Son procès avait eu lieu en juin 2014. Le banquier avait été exclu du parti communiste (PCC) et limogé de ses fonctions en 2013.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/04/chine-la-campagne-anti-corruption-s-attaque-aux-banques_4569651_3234.html#dXsYH7zJGyjFAkvb.99
  • Aspects juridiques de la sécurité des télécommunications

    La sécurité des télécommunications est devenue un enjeu majeur, essentiel.

    Les aspects juridiques de cette sécurité sont mal connus.

    Il importe donc d'analyser la relation entre sécurité des télécommunications et le droit, ou plutôt les droits. Le concept de sécurité doit être envisagée dans son acception la plus large : sécurité technique, sécurité juridique, patrimoniale, contractuelle, réglementaire.

    Nul n'ignore que les entreprises perdent des sommes considérables, en raison de dysfonctionnements induits par les questions de sécurité dans les secteurs sensibles des télécommunications, de l'informatique, de l'audiovisuel, du multimédia.

    Le cas Sony est un exemple fort récent.

    Certains développent des solutions pour minimiser les risques, les dangers induis. Pour ce faire, il faut prendre en compte deux exigences : la nécessité de l'ordre public, qui respecte les normes internationales et régionales et le souci de liberté exprimé par par les entreprises (liberté commerciale) comme par les personnes physiques (libertés individuelles).

    Les enjeux juridiques sont donc considérables et doivent être appréhendés avec minutie.