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HERVE GUYADER - Page 66

  • Carrefour et Cora s'associent pour acheter moins cher

    Après Système U et Auchan, puis Casino et Intermarché, les alliances entre distributeurs pour faire pression sur les prix continuent. Les groupes Carrefour et Cora-Supermarchés Match ont annoncé, lundi 22 décembre, avoir signé un accord de coopération à l'achat dans le cadre des négociations commerciales avec les fournisseurs en France.

    Effectif dès le 1er janvier, ce partenariat portera sur les achats de produits de marque nationales et internationales pour l'alimentaire (une centaine de fournisseurs concernés) et le bazar (une quarantaine), soit les produits d'entretien, la papeterie, quincaillerie... Concrètement, il passera par « une adhésion de Cora-Supermarchés Match à la centrale d'achat de Carrefour », a indiqué une source proche du dossier.

    Les deux groupes précisent que ce « partenariat de long terme » se fera « sans lien capitalistique entre les deux enseignes ». Autrement dit, chacune « conservera son indépendance » et maintiendra sa « politique commerciale propre » et chacune continuera ainsi à définir « de manière séparée ses prix et sa politique promotionnelle », indique le communiqué.

    Ensemble, les deux distributeurs représenteront un peu plus de 25 % de part de marché en France, avec 20,5 % pour Carrefour, 3,3 % pour Cora-Match et 1,4 % pour Dia, que Carrefour vient d'acquérir. Davant la création de groupes qui pèsent autant, le ministre de l'économie, Emmanuel Macron, avait annoncé fin octobre qu'il allait saisir l'Autorité de la concurrence sur ces alliances à l'achat. 

  • La Grèce joue-t-elle ?

    L’Eurogroupe du lundi 16 février, à Bruxelles, a-t-il été une réunion où chacun – les Grecs d’un côté, les autres pays de la zone euro de l’autre – a surjoué l’affrontement, afin de ne pas perdre la face et mieux faire passer un futur accord, qui n’interviendra qu’à la dernière extrémité ? Ou a t-on assisté à un réel dialogue de sourds, sans issue ?

    « Je ne joue pas, je n’ai pas de plan B », a juré le ministre grec des finances, Yanis Varoufakis, à la sortie de ce nouvel Eurogroupe, qualifié « de la dernière chance » et consacré à l’énorme dette d’Athènes – elle s’établit à 320 milliards d’euros, soit 175 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. « J’espère qu’on était en pleine dramaturgie ce soir, mais je n’en sais rien », avouait, de son côté, une source bruxelloise. « Il y a encore du travail de compréhension », glissait, sobrement, une autre source, proche des négociations.

    Ce qui est sûr, c’est que, après le fiasco du 11 février, première réunion au sommet entre M. Varoufakis et les dix-huit autres grands argentiers de la zone euro, le rendez-vous de lundi a tourné au « clash ». Il n’y a pas d’accord, a constaté en début de soirée, Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, qui a donné « jusqu’à la fin de cette semaine, pas plus » aux Grecs pour accepter les conditions des Européens. « Je n’ai aucun doute que dans les prochaines 48 heures, l’Europe va réussir à nous soumettre [un document] afin que nous commencions le vrai travail et mettions sur pied un nouveau contrat », a répondu, un peu plus tard, M. Varoufakis.


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  • UE. Nouvelles sanctions contre la Russie

    Dans le Journal officiel de l’Union européenne est parue ce lundi 16 février une liste de personnes frappées par un nouveau train de sanctions à l’encontre de Russes et de séparatistes pro-russes d’Ukraine orientale. Des sanctions qui surviennent au lendemain de la première journée de cessez-feu et qui ont immédiatement été dénoncées comme absurdes par la Russie.