Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

HERVE GUYADER - Page 68

  • Maroc : promulgation d'une loi relative aux contrats de PPP

    Un décret marocain relatif à la promulgation d'une loi relative aux contrats de partenariat public-privé a été publié.

     

    Le Dahir n° 1.14.192 du 1 errabii I 1436 (24 décembre 2014) portant promulgation de la loi n° 12-86 relative aux contrats de partenariat public-privé (PPP), a été publié, au Bulletin officiel du Royaume du Maroc du 22 janvier 2015.

    Le texte prévoit les conditions et modalités de mise en oeuvre du contrat de PPP.

    La définition du contrat de partenariat public-privé est prévue dans le texte ainsi que les types de projets pouvant faire l'objet d'un tel contrat.
    Le texte prévoit que le contrat de partenariat public-privé est soumis aux principes de liberté d’accès, d’égalité de traitement, d’objectivité, de concurrence, de transparence et du respect des règles de bonne gouvernance.

    Pour assurer son effectivité, le texte prévoit notamment les modalités de passation des contrats de partenariat public-privé et soumet ce dernier à l'approbation d'un décret pour les contrats de partenariat public-privé passés par l'Etat. Sont également inclus dans le texte, les droits et obligations des parties au contrat ainsi que les conditions et les modalités de rémunération du partenaire privé.
    Le contrôle de l'exécution du contrat s'effectue par la personne publique.

    Enfin, sont prévus des clauses de modification du contrat, des conditions de résiliation et, en cas de litige, le recours à la procédure de conciliation et d'arbitrage.

  • Contrats de fournitures d'énergie : des clauses abusives dénoncées par la CCA

    Dans un document publié sur son site, la Commission des clauses abusives (CCA) a dénoncé le 16 octobre 2014 les pratiques de fournisseurs d'énergie qui multiplient les clauses abusives dans leurs contrats avec les clients.
    Dans son document, la CCA a dénoncé pas moins de 31 clauses abusives insérées dans des contrats de fournitures d'électricité et de gaz.

    Instance placée sous la tutelle du secrétariat d'Etat à la Consommation, la CCA cherche à faire modifier ou disparaître ces clauses en emettant une recommandation.
    En effet, l'article L. 132-1 du code de la consommation condamne les clauses prévues aux contrats conclus entre professionnels et non-professionnels si elles ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties. Celles-ci sont réputées non écrites.

    Parmi ces clauses abusives, la CCA estime inacceptable que le consommateur reçoive sa facture uniquement par voie électronique, ou bien encore qu'il soit mis à sa charge des frais indéfinis en cas d'impayé.
    De plus, la CCA veut faire éliminer des contrats les clauses qui tendent à imposer au consommateur de s'assurer que le tarif souscrit correspond bien à ses besoins.

    La secrétaire d'Etat chargée de la Consommation a informé le 7 février 2015 avoir demandé à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) "de procéder à une vérification de la bonne mise en oeuvre de cette recommandation" de la CCA et "si nécessaire d'engager des actions contentieuses de mise en conformité".

    Les recommandations de la CCA, même lorsqu'elles ne sont pas adoptées par décret, permettent au juge de s'y référer pour déclarer certaines clauses comme étant réputées non écrites, s'il estime qu'elle répond à la définition légale posée par le Code de la consommation.
    Bien que n'ayant pas de caractère obligatoire, les recommandations de la CCA sont souvent suivies par les tribunaux.