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  • Japon : inquiétude quant à la consommation

    Le Japon s’oriente vers une sortie de récession, mais les Japonais restent encore prudents face à la conjoncture, et leurs dépenses s’en ressentent.

    Dévoilées le 30 janvier, plusieurs données laissent penser que la contraction du produit intérieur brut (PIB), qui a suivi la hausse de la TVA, de 5 % à 8 % en avril 2014, pourrait appartenir au passé.

    En décembre, la production industrielle a progressé de 1 % sur un mois. Au dernier trimestre 2014, a souligné le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI), elle a crû de 1,8 % - la première hausse en trois trimestres. Pour le METI, elle « progresse sur un rythme modéré ».

    En décembre également, le taux de chômage a reculé de 0,1 point, à 3,4 %. Il y a toujours plus d’offres d’emploi que de personnes en recherche de poste. Et l’inflation a atteint 2,5 %.

  • Allégations de corruption contre Bombardier en Corée du Sud

    Alors que le projet de SLR sur le pont Champlain est plus que jamais dans l'actualité au Québec, Radio-Canada a appris que des allégations de corruption visent Bombardier dans un projet de train en Corée du Sud. Un train qui s'est avéré être un éléphant blanc, et qui a criblé Yongin de dettes.

    Avec ses 950 000 habitants, Yongin n'est que la 12e ville en importance en Corée du Sud. Pourtant, cette banlieue de Séoul dispose d'un métro aérien qui ferait l'envie des grandes métropoles. Un train qui, faute de passagers, n'est composé que d'une seule voiture.

    « Au début, on pensait que ce serait un métro, mais le train léger de Yongin n'a qu'une seule voiture, alors on pourrait dire que c'est comme un autobus », ironise Hyun Geun Taek, un avocat qui a intenté un recours judiciaire au nom des citoyens de Yongin, pour que les responsables du projet rendent des comptes.

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2015/01/28/007-bombardier-projet-transport-train-corruption-coree-du-sud.shtml

  • La Lituanie se prépare à une invasion russe

    Le ministère de la Défense lituanien a distribué mercredi dans les écoles des manuels sur l'attitude à adopter en cas d'occupation étrangère, suite aux inquiétudes que provoquent en Lituanie les actions militaires de la Russie en Ukraine.

    "Depuis que la Russie a agressé l'Ukraine, les Lituaniens ont commencé à se demander ce qu'ils devraient faire en cas de situation similaire dans leur pays", a expliqué à l'AFP le ministre de la Défense Juozas Olekas.

    Le manuel de survie ne mentionne pas directement la Russie comme agresseur visé, mais le ministre a affirmé qu'il avait été écrit en raison de l'intervention militaire russe en Ukraine.

    La page 98 du manuel contient des informations pratiques sur les réactions à avoir en cas d'urgence ou de situation de guerre, sur la façon de s'abriter en sous-sol ou d'évacuer les zones de guerre.

    "Si vous ne parvenez pas à évacuer, vous devrez vous munir d'une arme pour vous protéger des bandits", est-il notamment mentionné dans ce guide.

    Le manuel de survie, diffusé également sur le site internet du ministère lituanien, prévient du statut particulier des civils en cas de guerre. "Si vous montrez clairement que vous êtes des civils, il est peu probable que l'on veuille vous tuer", est-il expliqué.

    En cas d'occupation du pays, le manuel de survie recommande aux Lituaniens de faire grève ou de volontairement mal travailler.

    A ce jour, 2.000 exemplaires du manuel ont été délivrés aux écoles secondaires et une deuxième édition doit bientôt être distribuée aux universités et aux bibliothèques publiques de ce pays balte de 3 millions d'habitants.

    L'invasion de la Crimée par la Russie et le soutien de Moscou aux séparatistes pro-russes de l'Est de l'Ukraine ont profondément inquiété la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, devenues en 2004 membres de l'Union européenne et de l'Otan après un demi-siècle d'occupation soviétique jusqu'au début des années 1990.

    La poussée de la Russie en Ukraine a déjà déclenché par ricochet une cascade de dépenses militaires dans les trois pays baltes qui craignent les ambitions territoriales de Moscou.