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  • Le gouvernement grec annule la privatisation du port du Pyrée

    Le nouveau gouvernement grec a mis fin à la privatisation de l’entreprise en charge de l’exploitation d’une partie du port d’Athènes. Et veut réexaminer les conditions d’attribution au chinois Cosco de la gestion de deux terminaux.

  • L'Europe tente d'apaiser la Grèce quand celle-ci regarde vers Moscou

    L’Allemand Martin Schulz, le président du Parlement européen, jeudi. Le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe (ministres des finances de la zone euro), vendredi. Les Européens se pressent à Athènes pour rencontrer Alexis Tsipras, le leader du parti de la gauche radicale anti-austérité Syriza, depuis qu’il a été nommé premier ministre, lundi 26 janvier.

    Ces volontés d’ouverture sont largement partagées à Bruxelles, où l’on sait la nécessité de trouver une solution avec la Grèce, afin d’éviter un « Grexit «, une sortie de la Grèce de la zone euro, dont personne ne veut. Mais une ligne de « fracture » commence à apparaître. Certains trouvent un peu précipitées les rencontres de ces dernières heures. D’autant qu’elles sont le fait de sociaux-démocrates.

    Dans le camp conservateur, on craint ainsi la formation d’un front social-démocrate qui pourrait, se montrer un peu trop accommodant avec Athènes. Alors que, pour l’instant, la ligne de négociation assumée des Européens est assez dure avec Athènes.


  • La Grèce, cheval de Troie de la Russie au sein de l'UE ?

    Le nouveau gouvernement grec a multiplié les déclarations pro-russes, quitte à heurter ses partenaires européens. Moscou serait-il le grand gagnant de l’arrivée au pouvoir du parti de gauche radicale Syriza en Grèce ? Pas si sûr.

    La Grèce a décidé de faire entrer un éléphant russe dans un magasin de porcelaine européen. Le gouvernement d’Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre grec et leader du parti de gauche radicale Syriza, a prouvé qu’il n’allait pas être qu’un poil à gratter économique pour Bruxelles. Il peut également devenir une épine dans le pied diplomatique de l’Union européenne (UE).

    "Nous sommes contre l’embargo imposé à la Russie”, a lancé, mercredi 28 janvier, Panagiotis Lafazanis, le ministre grec de l’Énergie. Et d’ajouter qu’il n’y "avait pas de différends entre [la Grèce] et les Russes". La veille, Alexis Tsipras avait déjà envoyé "une grenade en direction de Bruxelles", d’après le quotidien britannique "Financial Times", en s'opposant à un appel commun des pays européens pour adopter de nouvelles sanctions contre Moscou.

    http://www.france24.com/fr/20150129-grece-russie-diplomatie-economie-europe-ukraine-tsipras-syriza-poutine-crise-dette-negociation/