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  • Total veut s’adapter à la baisse du prix du pétrole

    Nommé directeur général de Total fin octobre 2014, Patrick Pouyanné n’a pas tardé à prendre la mesure de la chute des cours du pétrole et les mesures qu’il estime nécessaire de mettre en place afin d’y faire face. Il a décidé de serrer les coûts. Partout.

    Les effectifs vont baisser (- 2 000 personnes à la fin de l’année sur près de 100 000), les investissements en exploration-exploitation seront réduits, de même que les capacités des raffineries. La valeur de certains actifs du groupe a également été réévaluée à la baisse pour tenir compte de ce recul de prix de l’or noir.

    • Quelle est l’ampleur de la baisse du prix du pétrole ?

    Le prix du baril de Brent est tombé de 115 dollars (101 euros) mi-juin 2014 à 55 dollars fin décembre.

    Lire aussi : Les prix du pétrole continuent de baisser

    • Quel est l’impact sur les résultats de Total ?

    Le résultat net ajusté du groupe pour 2014 a accusé un recul de 10 %, à 12,8 milliards de dollars (11,3 milliards d’euros). Il baisse même de 62 % (4,24 milliards) si l’on tient compte des dépréciations d’actifs et des effets de stocks.

    Le chiffre d’affaires s’est replié de 6 %, à 236,12 milliards de dollars.

    Lire aussi : Les majors pétrolières anglo-saxonnes ont résisté à la baisse des prix en 2014

    • Où le groupe va-t-il freiner ses investissements ?

    La compagnie avait déjà annoncé, il y a un an, une baisse de ses investissements dans l’exploration-production. Face à la chute des cours amorcée quelques mois plus tard, elle avait décidé d’amplifier ce mouvement.

    Début janvier, M. Pouyanné a annoncé une réduction de 10 % des investissements (et de 30 % pour les campagnes d’exploration) : de 26 milliards de dollars en 2014, ils devraient tomber à 23-24 milliards cette année. Ils avaient atteint un pic historique, en 2013, avec 28 milliards de dollars.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/12/total-veut-s-adapter-a-la-baisse-du-prix-du-petrole_4575224_3234.html#piUhKkJbj73ZVfdB.99
  • Rafale. Accord de vente (enfin) paraphé en Egypte

    Le document détaillant les modalités du contrat a été paraphé par les différentes parties, jeudi. Le contrat sera officiellement signé lundi 16 février au Caire.
    Enfin !
    Reste qu'il sera en grande partie financé par la France....

  • Après l'échec de l'Eurogroupe, la Grèce est-elle vraiment dans l'impasse ?

    Et maintenant, que va-t-il se passer ? C’est toute la question après l’échec du premier rendez-vous formel, mercredi 11 février, entre le ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, qui veut renégocier l’énorme dette de son pays (320 milliards d’euros, 175 % du PIB), et ses 18 collègues de la zone euro, à l’occasion d’un Eurogroupe extraordinaire.

    Le « cas grec » est à nouveau au menu des dirigeants européens, jeudi 12 février. Dans l’après-midi, les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro se retrouvent à l’occasion d’un Conseil européen, à Bruxelles. Ce sera le premier « vrai » rendez-vous sur la scène européenne pour Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre grec.

    Ce sera aussi l’occasion de (re) faire passer des messages, au plus haut niveau, avant une nouvelle réunion de l’Eurogroupe, lundi 16 février, jugée cruciale. Toutefois, les positions des différentes parties apparaissent aujourd’hui encore très éloignées.

    • Personne n’attendait un accord dès mercredi

    « Nos échanges ont été intenses, des progrès ont été faits mais pas suffisamment pour aboutir à une position commune », a reconnu, mercredi, Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, à l’issue d’une réunion qui a duré près de 7 heures.

    Évoquant une « longue et constructive discussion », M. Varoufakis a, pour sa part, assuré qu’il n’avait « jamais été question de trouver un accord ce soir, mais de faire connaissance. »

    Les 18 autres ministres des finances de la zone euro ne se faisaient d’ailleurs pas d’illusion sur leur capacité à convaincre du premier coup M. Varoufakis. Mais ils pensaient au moins pouvoir obtenir un accord sur un « programme de travail » .


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/12/grece-l-impasse_4574768_3234.html#RiZwoQHLmSqz2Quj.99