Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 37

  • Swiss-leak éclabousse le royaume uni

    En cause, le parcours de l'ancien président du groupe HSBC, Stephen Green, en poste dans la banque pendant la période couverte par les révélations, et devenu ministre du gouvernement Cameron.

     

  • Création d'une Banque de l'exportation pour les grands contrats

    François Hollande a annoncé vendredi lors d'un forum franco-africain à Paris, la création d'ici la fin mars d'"une banque de l'exportation" destinée à faciliter la conclusion de "grands contrats internationaux", notamment en Afrique.

    "Nous avons décidé de créer en France une banque de l'exportation au service des grands contrats internationaux et cela a une influence directe sur ce que nous pouvons faire en Afrique", a affirmé le président de la République devant un parterre de dirigeants africains réunis au ministère de l'Economie et des Finances, à Bercy.

    En effet, a-t-il expliqué, "l'un des freins à l'exportation que nous pouvons rencontrer tient moins aux conditions de compétitivité même si ça peut exister", ou "au savoir-faire, à la qualité, à la technologie" des entreprises françaises qu'au financement.

    "Car beaucoup de pays assurent des financements bien plus avantageux que la France pour réussir à promouvoir leurs exportations et donc nous avons décidé, avec le ministre des Finances de mettre en place une banque de l'exportation d'ici la fin du mois de mars", a-t-il dit.

    "Ce dispositif concernera tous les pays, tous les secteurs économiques sans restriction et chaque fois qu'il y aura un contrat qui dépasse un certain volume, 100 ou 200 millions d'euros", a précisé M. Hollande.

    Selon lui, cela permettra de réduire de 10% les coûts de financements.

    C'est la Société de financement local (SFIL, qui est également la banque des collectivités) qui refinancera les crédits exports de gros montants octroyés par les banques, ce qui fera baisser le coût de ces crédits pour les clients des entreprises exportatrices, a détaillé Bercy.

    Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a souligné dans un communiqué que "l'amélioration de l'offre de financement est un élément clef de la stratégie de dynamisation du commerce extérieur de la France", alors que le pays a encore affiché un important déficit commercial en 2014.

    Le chef de l'Etat a souligné que l'engagement, pris l'an dernier par l'Agence française de développement (AFD) d'investir 20 mds d'euros sur 5 ans pour l'Afrique serait "tenu, strictement tenu, entièrement tenu et commence à être appliqué".

    Il le sera "d'autant plus que j'ai décidé de laisser à l'AFD 50% de son résultat net pour consolider ses capitaux propres, de façon que la machine à prêter puisse être continuellement alimentée", a-t-il dit et "nous donnerons aussi des moyens à l'AFD de développer d'amplifier ses interventions".

    Il a aussi indiqué que l'engagement de la France à hauteur de 1 milliard d'euros pour les nouvelles technologies et pour la transition énergétique en Afrique, était "non seulement confirmé mais s'ajouterait au milliard de dollars que la France a décidé d'apporter au Fonds vert" pour le climat.

    "Nous devons regarder l'Afrique comme nous regardons tout pays, tout continent, avec les mêmes règles mais aussi en faisant en sorte que la Coface puisse assurer plus de garanties. En 2013, ces garanties étaient de 800 millions d'euros, en 2014 elles sont montées à 2 milliards d'euros et ça continuera encore en 2015", a-t-il ajouté.

    La Coface est un assureur crédit qui bénéficie de la garantie de l'Etat pour aider les entreprises à l'export.

  • Les exportations de vins et spiritueux sont en recul

    Le troisième moteur des exportations françaises a connu une légère baisse de régime en 2014. Sur l’ensemble de l’année, les ventes d’alcool hors de nos frontières affichent un recul de 2,8 %. Selon les chiffres publiés mercredi 11 février par la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), elles ont atteint 10,8 milliards d’euros. En nombre de bouteilles écoulées, le repli est également de 2,8 %. Le solde commercial, lui, reste stable à 9,5 milliards d’euros.

    « C’est la troisième meilleure performance historique des vins et spiritueux et la quatrième année d’affilée au-dessus de la barre des 10 milliards d’euros », se félicite Christophe Navarre, président de la FEVS. Le record avait été atteint en 2012 avant de se stabiliser en 2013 à 11,12 milliards d’euros.

    Si le secteur n’échappe pas au coup de frein, voire à une légère érosion des ventes, ce résultat est à mettre en perspective avec les événements qui ont bousculé la filière. Et en particulier avec la brusque volte-face du marché chinois.

    Les ventes en Chine baissent de 17,4 %

    La volonté de Pékin de lutter contre l’ostentation et la corruption a porté un coup à la pratique des cadeaux. Quant aux grands banquets, ils se font aussi plus rares et discrets. Et les alcools de luxe coulent moins à flots dans les karaokés.

    Dans ce contexte, les ventes de flacons de cognac, dans leurs versions les plus sophistiquées, et de vins fins ont plongé irrésistiblement. Sensible à partir de mi-2013, le décrochage s’est poursuivi durant toute l’année 2014