Berlin a profité de la faiblesse des taux d'intérêt pratiqués par la Banque centrale européenne pour réduire le fardeau de sa dette.
Une première depuis 1969.
L'Allemagne a atteint l'équilibre budgétaire en 2014 avec un an d'avance sur le calendrier prévu, en raison notamment de la bonne tenue des rentrées fiscales et de la faiblesse des taux d'intérêt.
Ce résultat est essentiellement la conséquence de la faiblesse des taux d'intérêt pratiqués par la Banque centrale européenne (BCE), ce qui a permis à l'Allemagne de réduire le fardeau du service de sa dette.
Le projet de budget fédéral prévoyait en effet un petit déficit de 6,5 milliards d'euros l'an dernier. Mais à la faveur des rentrées fiscales de 2,6 milliards plus importantes que prévu, de 2,9 milliards de recettes administratives supplémentaires et d'un milliard d'euros de charge d'intérêt en moins, conséquence directe des taux en baisse de ses obligations, Berlin a réussi à terminer l'année sans contracter de nouvelles dettes.