Croissance timide du Moyen-Orient pour la 4e année consécutive
Moyen-Orient et Afrique du Nord connaissent une croissance terne pour la quatrième année d’affilée, d’après la dernière évaluation régionale du FMI, du fait d’une situation sécuritaire très fragile.
Le FMI a publié fin 2014 sa dernière évaluation régionale dont il ressort une croissance sensiblement faible, notamment du fait des incertitudes politiques et de l’aggravation des conflits dans la région, même si elle augmentera de 2,6 % cette année et pourrait rebondir si la situation sécuritaire s’améliorait.
Les pays exportateurs de pétrole ont besoin d’un nouveau modèle de croissance en diversifiant davantage leur économie pour se rendre moins dépendant des recettes pétrolières. Leur croissance reste timide.
La dégradation de la situation en Irak, en Lybie, mais aussi au Yémen, pourrait d’ailleurs empêcher le redressement prévu de leur économie, si bien que sans changement de politiques budgétaires, leurs excédents disparaîtront à l’horizon 2017.
Le FMI les encourage donc à produire des biens et services échangeables, à réduire les distorsions du marché du travail et à améliorer la qualité de l’éducation.
Plusieurs pays, comme l’Egypte, la Jordanie, le Maroc, la Mauritanie, le Pakistan, le Soudan et la Tunisie ont avancé dans la maîtrise des coûts des subventions énergétiques, mais leur activité économique devrait rester terne cette année et augmenter très légèrement en 2015.