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Le groupe Bolloré a réussi son offre publique d'échange et détient désormais 72,81 % du capital et des droits de vote du groupe Havas, selon le résultat provisoire de la transaction, publié mercredi 14 janvier par l'Autorité des marchés financiers.Vincent Bolloré avait récemment annoncé le lancement de cette OPE sur le groupe Havas, dont il détenait déjà 36,22 % du capital. Le conseil d'administration du groupe de communication avait dans la foulée jugé amicale l'OPE émanant de son premier actionnaire.L'offre, close le 9 janvier, proposait aux actionnaires d'Havas d'échanger neuf actions Bolloré pour cinq actions Havas.
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Si l'Inde renonce à l'achat des Rafale, elle pourra remplacer les avions de chasse français par les Soukhoï Su-30 russes.
L'Inde commence à réfléchir sérieusement à abandonner le projet d'acquisition du Rafale français au profit du Soukhoï Su-30 russe.
Les arguments ne manquent pas. L'avion russe est bien moins cher tant à l'achat qu'en entretien. Il est aussi beaucoup moins fragile.
Certes, le niveau technologique n'est pas comparable tant le Sukhoï est d'une rusticité préhistorique.
Il s'apparente à la kalachnikov, fusil d'assaut le moins précis, le moins rapide et le moins efficace au monde, mais incontestablement le plus solide, incassable...
Qui plus est, la France est très réticente au transfert de technologie de son Rafale au profit de l'Inde quand la Russie n'y soit aucun inconvénient.
2 raisons président à cette ouverture russe :
- Le Soukhoï est d'une telle rusticité que les solutions technologiques sont connues depuis des dizaines d'années. Il n'est aucun risque de voir une technologie être copiée, puisqu'il n'y a pas de technologie.
- La Russie comme l'Inde font partie des BRICS...
Comme l'Inde n'a pas réellement besoin d'avions très technologiques qu'elle aura du mal à entretenir et faire piloter, il est à craindre qu'elle se tourne en effet vers la Russie.
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Espagne : la chute de l'euro et du pétrole font baisser le déficit commercial
Le déficit commercial espagnol s'est élevé à 1,555 milliard d'euros en novembre, en baisse de 11,6% sur un an, grâce à la bonne tenue des exportations, a annoncé vendredi le ministère de l'Economie du pays.
Les exportations de la quatrième économie de la zone euro ont atteint un niveau record pour un mois de novembre depuis le début de la série historique en 1971, à 19,944 milliards d'euros. La dépréciation de l'euro a permis à l'Espagne d'exporter plus hors de la zone euro.
Ses exportations vers l'Amérique du Nord ont bondi de 50,9%, celles vers l'Asie de 23,3% et celles vers l'Amérique latine de 15,1%, tandis que celles à destination de l'Union européenne et plus particulièrement de la zone euro sont restées stables.
Le total des exportations est resté toutefois à un niveau légèrement inférieur à celui des importations, qui ont atteint 21,499 milliards, tirées par la reprise de la consommation des particuliers et des investissements des entreprises.