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HERVE GUYADER - Page 86

  • La Commission européenne réoriente le « Human Brain Project »

    Ce sont trois « défis majeurs » auxquels la Commission européennesoumet les responsables du Human Brain Project (HBP). Construire les infrastructures informatiques promises ; mieux intégrer l’expérimentation et les recherches en sciences cognitives ; mettre en place une structure organisationnelle plus efficiente. Ces conclusions, émises par 19 spécialistes, ont été publiées lundi 9 février. Elles font suite à la crise qui a secoué ce projet européen lancé par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), doté de 1,2 milliard d’euros sur dix ans, qui vise à mieux comprendre le cerveau et le simuler.

    C’est en juillet 2014 que les esclandres débutent. Quelque 130 neuro­scientifiques, qui furent vite six fois plus nombreux, signent une lettre ouverte à la Commission européenne. Ils l’appellent à prendre des mesures pour réorienter le HBP, critiquant des abus d’autorité dans sa gouvernance ainsi qu’un redimensionnement des visions scientifiques. Surtout, ils dénoncent la mise en place proposée d’un instrument administratif de répartition des fonds provenant de l’Union européenne (UE) et des pays participants. Un instrument qui porte de grands risques d’exclure les recherches consacrées à l’expérimentation animale et aux neuro­sciences fondamentales. Les représentants de cette dernière communauté, impliqués dès le début, laissent alors entendre qu’ils ont été enrôlés pour servir d’alibi et aider le HBP à être choisi.

    Réformer structure et gouvernance

    Mi-juillet, l’UE déclare « prendre de tels signaux au sérieux », se disant confiante dans le fait que l’évaluation des progrès scientifiques, technologiques, managériaux ou éthiques du HBP permettrait d’examiner ces griefs ; c’est un résumé de celle-ci que décrit dans son blog Thierry Van Der Pyl, l’un des responsables du domaine à la Commission européenne.

     

    Cette mesure n’a pas été suffisante pour apaiser la situation. Si bien qu’en septembre 2014, un médiateur, Wolfgang Marquardt, ancien directeur du Conseil allemand de la science et des humanités, est nommé. Sa tâche : proposer une réforme des structures scientifiques et de gouvernance. Son rapport devrait être divulgué sous peu.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/02/11/la-commission-europeenne-reoriente-le-human-brain-project_4574193_1650684.html#w5c2iCrZkDxCKiKw.99

  • Venezuela: contrôle des changes assoupli

    Les autorités du Venezuela ont annoncé mardi une libéralisation partielle du marché des changes, une mesure toutefois insuffisante pour donner de l'air à une économie en récession dans un pays soumis à strict contrôle monétaire, jugent des économistes.

    Dans les faits, trois systèmes distincts d'allocations de devises continueront d'exister, comme actuellement, mais l'un d'entre eux devient libre et sera opéré par les banques et les maisons de changes.

    Cette annonce a toutefois laissé sceptique les économistes locaux, qui attendent toujours une franche dévaluation de la monnaie locale et estiment que les effets de ce nouveau système seront limités.

    Ce "Système marginal de devises" (Simadi) "est ouvert, il est libre", a assuré le ministre des Finances Rodolfo Marco Torres.

    "Les vendeurs et les acheteurs (de devises) pourront se rencontrer" sur ce marché qui sera régulé par l'offre et la demande, a-t-il poursuivi. Les détails de cette annonce seront connus à partir de mercredi, selon le ministre.

    Les achats quotidiens en maison de changes ne pourront toutefois pas excéder 300 dollars, la vente de devise sera quant à elle libre, a précisé M. Torres.

    Soumis à un sévère contrôle des changes depuis 2003, le Venezuela, qui importe la quasi-totalité de ce qu'il consomme, dispose de plusieurs systèmes officiel d'allocations de devises ainsi que d'un marché noir.

    Les économistes regrettent que la majorité des devises continueront d'être allouées via deux système officiels, où le dollar est artificiellement bas.

     

  • Ditching investor-state dispute settlement may come at quite a cost

     

    Sir, John Kay is no doubt correct to conclude that excluding investment protection standards from the Transatlantic Trade and Investment Partnership would make it “much easier” to sell the proposed deal to a sceptical European public (“Free trade should not put democracy in the dock”, February 4). But would this be the right thing to do?

    While greater public engagement in trade policy making is welcome, too much of the recent European debate on investor-state dispute settlement (ISDS) has been driven by hearsay, superstition and myth. Professor Kay shows that even the most reasoned commentators can fall into this trap, casually depicting big — “predominantly American” — businesses as rapacious users of ISDS.

    The facts tell a different story: ISDS cases remain relatively rare and almost 60 per cent of claims filed over the past five years have been made by European investors. The importance of fact-based policy making is emphasised by the global dimension to the TTIP talks. Estimates may vary about the economic value of a transatlantic investment pact, but it would be short-sighted to ignore the negative precedent that a weak or non-deal would set for future negotiations.

    By contrast, a gold-standard agreement in TTIP could play a central role in fostering improved conditions for a much-needed expansion of global investment flows. Prof Kay would be well advised not to lose sight of this broader perspective: ditching ISDS from TTIP might be the easy thing to do, but it may come at quite a cost in the long run.


    http://www.ft.com/cms/s/0/6bacb7de-ad5e-11e4-97c1-00144feab7de.html#axzz3RGjEaLgU