Plan de la BCE
La BCE a annoncé le lancement, à partir de mars, d'un programme massif de rachat de titres privés et publics, incluant des dettes d'État, de 1100 milliards d'euros «au moins».
C'est plus qu'attendu par les marchés qui tablaient sur un plan d'«assouplissement quantitatif» («QE» en anglais) de 600 milliards d'euros en moyenne.
La BCE injectera 60 milliards d'euros de liquidités nouvelles sur les marchés tous les mois, jusqu'à fin septembre 2016 «au moins».
S'il le faut, elle prolongera son action, dont l'efficacité sera mesurée à l'aune du chiffre de l'inflation, tombée en territoire négatif fin 2014, alors que le mandat de la BCE lui impose 2 % de hausse de prix à moyen terme.
C'est bel et bien pour éviter que la zone euro ne tombe en déflation à la japonaise que la BCE a décidé de frapper aussi fort, sur une si longue période.